Un Ironman, des Ironmen
Donc va pour l’Ironman. C’est bien beau mais encore faut-il savoir lequel ! Car il existe une bonne centaine d’Ironman rien qu’en Europe (qui l’eut cru ?) :
Il y a bien sûr le circuit du même nom, à ce jour il propose 31 courses au format Ironman sur tous les continents, à commencer par le mythique Championnat du Monde à Hawaï, en passant par Nice, Lanzarote, New York mais aussi Mexico, Melbourne… Voici le lien vers le site officiel du M le plus célèbre du monde du Tri :
Il y a aussi le circuit Challenge « we are triathlon » qui propose 7 courses au format IM (Roth, Barcelone, etc). Avec un logo moins tape-à-l’oeil (lien vers le site en cliquant sur le logo):
Il y a bien sûr les Ironman de l’extrême type Norseman et autres Embrun.
Plus de nombreux Ironman organisés en dehors des circuits avec l’appui des fédérations de triathlon nationales, pour la France on peut par exemple citer le Ch’triMan (à Gravelines) ou l’IronBask (à St Jean de Luz).
Pour plus d’info, on peut consulter l’excellent calendrier de Champigny Triathlon.
Pourquoi choisir sa course un an à l’avance ?
Pour 2 raisons : parce que bon nombre des IM les plus populaires sont complets des mois avant la date de la course, quand ce n’est pas quelques jours après l’ouverture des inscriptions… Et parce que plus on attend, plus ça coute cher.
Par ailleurs, ce n’est pas trop gênant de choisir sa course bien avant : un IM ça se planifie et ça se prépare ! C’est un investissement tellement important qu’il faut être sûr d’une part d’avoir envie de consacrer une grosse partie de son temps libre à sa préparation, d’autre part être en phase avec sa famille sur les sacrifices que cela demande. Autant en avoir parlé un peu avant de rentrer dans le vif du sujet…
Comment choisir sa course ?
Comme toujours quand on a une choix important à faire, il y a de nombreux critères à balancer : affectif car telle ou telle course nous a marquée et nous fait plus rêver qu’une autre, sportif tous les Ironman ne sont pas aussi difficiles, le parcours, la chaleur, la date (si c’est tôt dans l’année cela risque d’impacter la préparation vélo car on ne peut pas toujours rouler autant que l’on le voudrait l’hivers), financier (tant au niveau des frais d’inscription que du voyage pour y participer), et bien d’autres (l’ambiance de la course, la qualité de son organisation, le fait de trouver une motivation de groupe en étant plusieurs à réaliser la même course, si on veut y aller en famille les possibilités qu’offre le site d’accueil aux membres de la famille non triathlètes, etc).
Oui mais moi je fais quoi ?
Pour choisir, j’ai d’abord procéder par élimination : un Ironman où je puisse me rendre en voiture pour éviter le stress de l’avion avec le vélo et l’éventuel décalage horaire, un Ironman « humain » (a priori les lecteurs de cette page doivent me comprendre ;)), un « grand » Ironman (quitte à en faire un (qui à dit mon premier ? ;)), pas forcément avec le label IM mais une orga hyper pro avec suffisamment de participants et de public), un Ironman pas avant début juillet pour pouvoir m’entrainer un peu. J’ai donc pu établir une première liste et j’ai ensuite peser le pour et le contre :
1.
le mythique, celui qui m’a fait rêver de triathlon quand j’étais ado, parcours de rêve, orga parfaite, environnement idéal, mais le départ groupé en natation, en mer a tendance à me refroidir et surtout la chaleur que je supporte mal, or le marathon en plein soleil me fait horriblement peur et le tout est accessoirement hors de prix !
2.
ou
plus tard dans la saison, cela laisse le temps de bien se préparer, j’aurais mon beau tee-shirt Ironman finisher car ils font parti du circuit officiel. A défaut d’être magnifiques, les parcours sont abordables. Par contre ça reste cher, ça ne me fait pas trop rêver comme course et d’un point de vue logistique, c’est plus compliqué : c’est loin, à l’étranger. Enfin Bello qui a couru Roth et Zurich explique dans un article bien argumenté qu’il conseille largement Roth.
3.
donc, tous les CR sont enthousiastes, la ville vit Triathlon durant la course, l’ambiance est incroyable, les vidéos confirment. Le parcours est celui des records du monde d’IM donc « facile ». Ça reste loin et en Allemagne.
4.
le coin est joli, le parcours pas trop dur, c’est en France… Mais c’est seulement la seconde édition, rien d’une course mythique donc, et là encore peur de la chaleur. Sans compter que la combi était interdite lors de la première édition parce que l’eau était trop chaude ! (Et je me vois pas trop faire 3.8km en maillot de bain pour commencer la journée…)
5.
Challenge Barcelone, c’est en septembre, ce qui laisse tout août pour parfaire sa condition cycliste, le parcours est tout plat (par contre il peut y avoir beaucoup de vent). C’est un peu loin même si en partant de la maison de campagne familiale, c’est gérable. L’ambiance n’a pas l’air extraordinaire et le parcours vélo en boucle sur du plat me laisse dubitatif (on y passe quand même une bonne partie de la journée !)
Roth me voilà !
J’ai donc rapidement réduit la liste à Nice et Roth. Et après pas mal d’hésitations, j’ai opté pour Roth d’une part car j’ai déjà tellement souffert de la chaleur à Belfort sur mon half que je crains encore plus la chaleur de Nice et puis en découvrant les images de la sortie du parc vélo de Nice je me suis dis que la nat allait aussi être bien galère (déjà avec seulement 1000 participants j’ai été pas mal gêné à Belfort alors quand je vois tout ce monde sortir en même temps du parc il a bien fallu qu’ils sortent de l’eau à peu près ensemble aussi… Sans compter que le vélo sans drafting avec une densité pareil, bof).
Pour tout ça et pour bien d’autres choses encore j’étais devant mon ordi le 16 juillet pour réserver ma place au Challenge Roth 2013.